Nous avons le plaisir de vous partager une interview exclusive avec l'un de nos formateurs et expert Archicad : Ludgi Dracon - architecte.

1. Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Depuis l'enfance, je suis passionné par le travail de l'espace. Ce qui m’a mené vers le métier d'architecte, c'est l'appel de la création, le désir de répondre aux besoins des autres, et la beauté des lieux – cette émotion que je ressens dès que j'entre dans un espace bien pensé.
Je travaille sur des projets variés : rénovation d'appartements, surélévations de maisons, logements collectifs, souvent en collaboration avec d'autres architectes. Ce qui m’inspire le plus, ce sont les projets porteurs de sens, que ce soit pour les usagers, pour l’environnement ou pour ma propre démarche. À long terme, j’ai envie de continuer à explorer des contextes et des enjeux variés afin d'enrichir mon expérience et proposer des réponses complètes et adaptées aux besoins des commanditaires.
2. Quel a été ton parcours ?
J’ai commencé avec un bac STI2D en Guadeloupe, puis j’ai suivi un cursus classique en école d'architecture à Marseille. Entre la licence et le master, j’ai fait une césure pendant mes études pour me plonger dans le monde professionnel et me lancer en indépendant. En parallèle, j’ai toujours aimé transmettre, et j’ai souvent partagé mes connaissances en Archicad avec mes camarades.
Ce parcours m’a permis de développer une approche pédagogique qui complète ma pratique du métier d'architecte.
3. Depuis combien de temps formes-tu chez Attila Diffusion ?
Je forme chez Attila Diffusion depuis trois ans, une expérience enrichissante qui me permet de transmettre mes connaissances tout en continuant à apprendre.
4. Quelles sont tes spécialités et domaines d’expertise ?
Je me spécialise dans l’utilisation du nuage de points, issu de la technologie de scan laser 3D, qui permet de capturer la géométrie d’un lieu avec une grande précision. C’est un outil très efficace pour établir une base fiable de travail, surtout dans les projets de rénovation ou de relevé d’existant.
Je suis également passionné par la création visuelle – images de synthèse, rendus réalistes, modélisations – qui permet non seulement de représenter un projet, mais aussi de tester, affiner et faire comprendre une intention architecturale de manière concrète.
5. Y a-t-il un sujet ou une thématique qui te passionne particulièrement ?
La création visuelle me passionne particulièrement. Elle permet de projeter le projet d’architecture à l’état de réalité. C’est une manière d’explorer l’impact d’un bâtiment avant même qu’il ne soit construit.
Ce type d’approche permet une réflexion plus profonde sur le réalisme, en simulant des éléments sensibles comme la réflexion des matériaux, la lumière, les ombres et les détails fins qu’on ne perçoit pas avec des outils graphiques classiques.
6. Qu’est-ce qui te semble le plus important dans la transmission des compétences ?
Je pense que la clé, c’est de rendre les savoirs accessibles. Pour cela, j’essaie de toujours partir de l’usage concret d’un outil ou d’un concept, puis de le relier à une vision plus globale du projet. Ce qui compte, ce n’est pas seulement de savoir comment ça marche, mais pourquoi on l’utilise, dans quel contexte, avec quel objectif.
Ce que j’aime, c’est montrer comment chaque outil peut devenir une brique dans une démarche cohérente, et pas juste une compétence isolée.
7. Qu’est-ce qui, selon toi, différencie Attila Diffusion en tant qu’organisme de formation ?
Ce qui me plaît chez Attila Diffusion, c’est que les formations sont pensées et dispensées par des praticiens. En tant qu’architectes, on transmet non seulement des savoir-faire, mais aussi des retours d’expérience vécus sur le terrain. On parle de cas concrets, on partage des astuces, des erreurs, des raccourcis, bref : des choses utiles dans la vraie vie du métier.
Ce lien direct entre théorie et pratique rend la formation vivante, ancrée dans le réel, et beaucoup plus impactante pour ceux qui y participent.
8. Un conseil pour les nouveaux apprenants ou futurs stagiaires ?
Garder un esprit ouvert, c’est fondamental. Mais il ne s’agit pas seulement d’être curieux : il faut aussi savoir mettre de côté certains réflexes pour pouvoir se réinventer. Accepter de déconstruire un peu ce qu’on croit maîtriser, c’est souvent là que commence l’apprentissage réel.
Se former, ce n’est pas seulement accumuler des outils, c’est aussi apprendre à penser autrement, à tester, à confronter.
9. Une citation, un mantra, une pensée qui te guide en tant que formateur ?
Il y a une phrase que je garde toujours en tête, et que je partage souvent pendant mes formations :
"Soyez fainéant intelligemment. Ce qui est répétitif et rébarbatif n’a pas à être refait manuellement. Prenez le temps d’automatiser, même si cela semble long au début. C’est un investissement qui vous fera gagner un temps précieux à long terme et qui deviendra un atout réutilisable pour vos projets futurs."
Elle me rappelle qu’investir du temps pour structurer ses outils, ses méthodes, c’est aussi prendre soin de son avenir professionnel.

Son expertise nous rappelle l'importance de la formation dans un marché en constante évolution tel que celui de l'architecture. La formation aux logiciels de CAO /DAO (Archicad, Sketchup …) s'impose comme un levier stratégique pour rester performant, gagner en efficacité et répondre aux nouvelles exigences du secteur.

Pour en savoir plus sur son travail et suivre ses actualités, vous pouvez retrouver Ludgi sur :


Sonia Meguetouhnif
Master marketing vente et communication - 2015
Commerciale de la sarl Atila Diffusion